lundi 30 juillet 2012

Le misogyne

A mi chemin entre auto-satisfaction et parano*, voici, mon billet du lundi.
Par contre, commencez pas à en déduire qu'il y a un article tous les lundis, je reste imprévisible comme une averse d'été, je veux continuer de vous surprendre.
Le vouvoiement là, par exemple, c'est pour vous surprendre.
Ah Rha !
...
J'ai pour habitude de vous montrer dans cette rubrique égo-centrée, intitulée My DIY creations, pour mon public mondial et néanmoins francophone, des dessins, des peintures et des productions audio au format Mp3, mais je n'avais pas encore publié de textes de chanson.
Or il se trouve que j'en écris des textes de chansons.
Principalement pour un artiste, qui se trouve être un ami, Romain Lateltin.
Tu trouves que ça sent le piston ?
bon et ben on est pas dans un garage automobile, donc gardes tes remarques désagréables pour toi.
Tu m'as tellement énervé que je te tutoie du coup.
T'es fier de toi ?
...

Romain, c'est un peu un phénomène.

 

Je m'explique.
Le bonhomme est artiste indépendant multipass : auteur, compositeur, interprète, multi-instrumentiste (même des fois, sur des instruments assez improbables, viens l'écouter et tu verras)
C'est, comme il dit, un artisan de la musique.
Il se débrouille sans maison de disques depuis maintenant 4 albums et le public qui vient le voir en concert ressort systématiquement conquis, et me dit-on, de plus en plus nombreux (©Serge Moati).

Romain n'hésite pas à mouiller le maillot et à verdir le jean en chantant dans la vraie nature

Je pourrais vous en dire encore plus mais, comme je vous ai préciser que c'est un ami, vous allez croire que j'en rajoute.
Du coup, là je suis un peu vexé, parce que je suis hyper sincère dans ce blog et vous, vous me jugez violemment sans raison, c'est gratuit et cruel.
Comment ça, une fois "vous", une fois "tu", c'est relou ?
Qu'en penses-tu ?
Comment ça, je me monte la tête tout seul ?
Hein ?
Ah euh, oui...
Bon, ben passons...

Ouais, ben pas la peine de vous marrer non plus hein !
Donc.

Je suis co-auteur de certains de ses titres et parfois auteur tout court, comme dans le cas de cette chanson intitulée "le misogyne" (je suis aussi accessoirement accessoiriste et styliste et co-scnéariste dans son dernier clip, du coup, je vous ai collé le clip en question en bas de l'article. C'est cadeau).
Ne vous fiez pas au titre, on a déjà évoqué le fait qu'il ne fallait pas être passif dans votre lecture sur ce blog.
Si.
C'était justement dans le billet précédent.

(Merci de lire la vidéo en cliquant ici, avant de lire le texte ci dessous)

Tout le monde est accordé ?
Ok.
Mesdames, mesdemoiselles, messieurs !

Le misogyne !

 

Ah si.
Dernière chose, le son. 
vous pouvez écouter le morceau ICI (en cliquant sur PLAY sur le lecteur sur la droite).

Les femmes qui veulent me parler
ont toutes un point commun,
elles me trouvent différent,
me disent que je sors du rang.
Mais ce n’est qu’apparent,
mon humeur est changeante,
je n’en suis pas garant,
parfois je ne suis pas marrant.
Celles qui me trouvent différent
sont parfois réticentes
à ma vie libérée,
à ma folie consciente.
A ma sincérité,
quand elle est arrogante,
ironie évidente


Les femmes que je rencontre ont parfois le corps chaud
Et je me frotte contre
Elles ont parfois des maris mais moi je n’ai rien contre
Je ne fais pas deux colonnes avec les pour les contre
Les femmes que je rencontre ont parfois le cœur froid
Et je me glace contre
Elles ont parfois des envies, mais moi je n’ai rien contre
Je suis prêt à regarder tout ce qu’elles me montrent



Celles qui écoutent ce refrain
me disent tu es un monstre,
pourtant elles se sentent bien
quand je me serre tout contre.
Elles me trouvent des défauts
et voudraient me changer,
c’est qu’elles n’ont rien compris,
qu’elles ont tout mélangé.
Celles qui partagent mon temps,
m’en laissent trop peu souvent
Elles trouvent inadmissibles
que j’ai besoin d’être seul
pour être disponible,
et elles me font la gueule.
C’est encore plus pénible.

Les femmes que je rencontre ont parfois le corps chaud
Et je me frotte contre
Elles ont parfois des maris mais moi je n’ai rien contre
Je ne fais pas deux colonnes avec les pour les contre
Les femmes que je rencontre ont parfois le coeur froid
Et je me glace contre
Elles ont parfois des envies, mais moi je n’ai rien contre
Je suis prêt à regarder tout ce qu’elles me montrent

Est-ce que tu imagines ?
Que la gent féminine
Me traite de misogyne

Couplet bonus
Les femmes qui partagent ma vie, à mon avis,
n'ont pas d'autre envie que celle d'être écoutées et comprises
Cigales quand vient la bise,elles ne sont plus éprises
A la première crise, elles refont leur valise
A la première occas', c'est moi qu'elles accusent
d'être responsable de leur passion qui s'use
Elle disent, il te manque une case, j'en ai marre, tu abuses
Tu es un incapable. Oui mais moi, ça m'amuse
Quoiqu'au fond tout ça m'use... 
Voilà.
Et pour le clip du râleur made in France que je vous avais promis, c'est ci dessous.
Suffit de cliquer sur play et de savourer.
Sinon, avec Romain, on travaille en ce moment même sur de nouveaux morceaux dont certains sont déjà proposés en live, donc restez à l'affût !

 
Site officiel de Romain Lateltin, le râleur made in France
Rejoins la page Facebook de Romain Lateltin !
Télécharges ses titres sur itunes 

*parnano/parano : Suite à une remarque de @MelleG9 sur Twitter, qui m'indiquait qu'une coquille malencontreuse se trouvait dès les premières lignes de ce billet, j'ai donc effectué une correction orthographique quasi immédiate pour remplacer "parnano" par le terme "parano" .
Cependant.
Je souhaite attirer l'attention de cette lectrice que, nonobstant le fait qu'elle lit mon blog avec beaucoup d'attention ce dont je la remercie, le terme parnano est tout à fait utilisable et indiqué dans cet article dans le sens ou j'avais la ferme intention d'effectuer de toutes petites touches d'égocentrisme, si petite qu'elle appartiendraient à l'echelle nanométrique.
La mauvaise foi n'étant pas de mise sur ce blog, je ne m'étalerai pas plus en concluant comme l'eut fait Pef dans sa magistrale et récurrente interprétation de Pouf le cascadeur : C'est exactement c'que j'voulais faire !"

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